Le management bonsaï freine le développement des collaborateurs et de l’entreprise : l’article de Focus RH
Ce qui est sympa quand on sort un livre et qu’on fait des interviews, c’est que chaque journaliste a une vision différente. Ici, dans l’article de Focus RH, Rachida Soussi était très intéressée par les différentes formes de l’effet bonsaï.
Dans « En finir avec le management bonsaï », je décris une réalité managériale trop souvent rencontrée : l’infantilisation des collaborateurs. Un management excessivement contrôlant, protecteur ou limitant qui entrave leur autonomie et leur développement. Ce que j’appelle l’« effet bonsaï » est en réalité une pratique courante, bien que souvent inconsciente, dans de nombreuses entreprises.
Les trois formes de l’effet bonsaï
L’effet bonsaï ne se manifeste pas de manière unique. Il prend trois formes distinctes, chacune ayant des conséquences spécifiques sur les équipes :
La forme sévère : le contrôlant
Ce type de manager exerce un contrôle strict sur tous les aspects du travail de ses collaborateurs. Comme un jardinier qui taille constamment son bonsaï pour limiter sa croissance, le contrôlant bride les équipes, imposant ses règles et méthodes, empêchant ainsi tout développement naturel. Le résultat ? Des collaborateurs qui, frustrés, perdent confiance en leurs capacités, et dont les compétences finissent par stagner. Les managers contrôlants créent un environnement où la peur de l’erreur et la dépendance deviennent la norme.
La forme sérieuse : l’omniprésent
Dans cette forme, le manager a besoin d’être partout et de tout savoir. Non pas pour contrôler comme dans la première forme, mais parce qu’il a besoin d’exister. Toujours prêt à « sauver » ses collaborateurs ou à faire le « protecteur », il les étouffe par un excès d’aide et de présence tout en pensant bien faire. Dans un tel environnement, les équipes ne peuvent pas s’émanciper, restant dans une dépendance constante vis-à-vis de leur manager.
La forme modérée : le limitant
Enfin, il y a les managers qui laissent leurs collaborateurs progresser mais uniquement jusqu’à un certain point, puis freinent leur élan par peur qu’ils ne les surpassent. C’est l’archétype du manager égoïste ou opportuniste, qui refuse de laisser éclore le potentiel des autres pour garder les meilleurs éléments sous son contrôle. Ces managers limitent non seulement leurs équipes, mais aussi la performance globale de l’entreprise.
Comment rompre avec l’effet bonsaï ?
Pour favoriser l’autonomie et l’épanouissement des collaborateurs, il est nécessaire que les entreprises révisent leur approche managériale, c’est tout l’objet de mon livre. Le rôle des managers doit évoluer vers celui de facilitateur et de partenaire, où l’objectif est de laisser grandir les talents. Le changement commence par une prise de conscience et une volonté d’adopter une posture plus ouverte, respectueuse des besoins de développement de chacun.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les solutions pour éviter l’effet bonsaï et accompagner vos équipes vers une autonomie épanouie, je vous invite à découvrir « En finir avec le management bonsaï » et à faire les tests proposés pour identifier votre propre type de management.
Florence Marty
Rédactrice du blog, DRH, auteure et conférencière - Je suis heureuse de partager mes idées et mes connaissances avec vous. Partagez et reprenez les concepts de mon livre "En finir avec le management BONSAÏ" aussi souvent que vous le souhaitez. Vous pouvez même utiliser les tests de la page livre dans votre activité professionnelle. À bientôt.
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